mercredi 9 avril 2008

Matières Nouvelles

Mentalement dépendant
A cette drogue qui comble mes heures,
Qui retient mes penchants
Pour planter l'argent du leurre.
Soit-disant
Scientifique,
La pensée tranchant
L'asymétrie de la logique;
Assez de combats impalpables,
Trop de boisson dans le noir,
Résister, j'en suis pas capable
Sans que le résultat ne foire.

Je ne suis plus sûr de rien,
J'ai dans la main
Des tonnes de lignes écrites,
Je me sens audit,
A trop raisonner,
A voir la fumée s'envoler.

Et plus tard je pleurerai sur mon triste sort,
En étudiant les matières nouvelles et consorts.

Se sortir de l'ombre du sacré,
Montrer au soleil la délivrance si enviée;
Nombreux sont ceux qui s'y sont brûlés.
Et cet astre commence à briller,
J'entrouve mes yeux écarquillés,
Aperçois le but du changement qui m'est destiné.
Je renvoie de but en blanc les ténèbres qui me drainent,
Ca y'est, la liberté est enfin reine:
Les mondes s'entrechoquent et je sens...
Je sens l'humiliation qui reprend sa marche,
Les formules déchirant l'onde à toute vitesse,
J'entends tous ces grand patriarches
Qui, m'obligeant à relier les tresses,
Me rappellent à la raison que je sais zèle.
L'appât incohérent des matières nouvelles.


// 11 avril 2007//

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