dimanche 29 novembre 2009

No subtitle du tout

Instabilités perfides
Immondices temporels dans la matière crânienne
Ta voix qui hante
Chacun de ces espaces pourris
Ta voix qui hante
Nos souvenirs futurs
Ta voix qui hante
La fin de mes cahiers brûlés

Ô mes bras inutiles
Promenant mon désespoir
Comme les balançoires
Déjà oubliées de mon enfance
Enfance déchue
Mise à sac par l'avenir
Et la promesse de jours
Heureux.

Mes hystéries cognitives
Définissent harmoniques
Et octaves inconnues
Des stéatopyges
Valsantes
Au gré des notes,
Notes, notes,
Pendant à mes veines


29.11.09

mardi 24 novembre 2009

Le Néant

Cavalcades de cascades
Où les néritiques terres
Fument d'effroi
Devant l'écume
L'écume qui éclabousse
L'écume qui conspire
Broie l'humus et puis rebrousse
Chemin ;

Les écumes,
Telles des mains avides
Aux doigts coupés
Par leur propre immensité

Dans ces ports sauvages
Où exsude la houle
Qui claque, emporte,
Déporte et plaque
Les millénaires,
Face contre terre.

Une sirène sonne l'alerte
Peste envers les eaux
Qui tempêtent
Aux creux des ombres...
Une sirène sonne l'alerte
Goutte de décibels
Sous les cieux
Dévastés par les hurlements
Calcinés par les vents,
Cieux dont les ailes à vif
Se déchirent en grondements
Abrasifs.

Et puis, ...
Et puis, ...
Le néant...

LE NEANT

27.11.09

lundi 23 novembre 2009

Puisque (essai)

Puisque les obliques déraillent
Puisqu'on se croit encore en 1990
Et que l'on a oublié
Notre enfance

Puisque les machines périssent
Puisque la fumée nous asphyxie
Et que nos jouets
Sont devenus faïence

Puisqu'il n'y a plus de solution
Puisque l'avenir est déjà passé
Et que la carte
A été brûlée


Nous partons aujourd'hui
Fendre les chemins de traverse
Oublier nos idéaux malmenés
Parcourir les pays

Puisque nos pas
Sont la seule chose qui nous reste
Puisqu'ici bas
On gueule à tout va


Puisque mes voeux sont vains
Puisque le feu s'est éteint
Et que l'on m'a poignardé,
Trahi

Puisque les obliques déraillent
Puisque je vois encore l'année 99
Défiler devant mes yeux
Ebahis


23.11.09

mardi 10 novembre 2009

Poème consensuel

Hélicoptères de combat
Charcutent le ciel à tout va
Le client est toujours roi
On ne changera jamais ça

Des munitions par terre
Jonchent les parvis éphémères
Le client cherche et erre
Enrôlé chez les publicitaires

Une gueule à moitié cassée
Mâchoire au grand jour révélée
Le client pousse son caddie
A la grenade à moitié prix

Des enfants qui crèvent pour rien
Pour des clients, des vauriens,
Avec dans leurs si petites mains
Kalash qui crachent leur venin

10.09.09