Réactionnaire ;
Face à la terreur on erre
Papote et déblatère
Pendant que les grands missionnaires
Du haut de leurs croix Versace
Nous engrainent, pépère,
Nous font avaler des pilules Duce.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
On m'a dit que j'étais con,
Voulu m'apprendre comment
Me défendre contre les rencontres
Que les prêtres me disent suspectes.
Les lieux communs pourrissent ma tête
A priori fusant à l'allure d'un Jet ;
Ces conneries sont des mirages
Qu'on a bourré à coup d'images
Dans mon crâne un peu trop vide.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
Toute forme d'idéal est nocif,
Qu'il soit politique, religieux, humaniste
Même les amoureux sont soumis
Aveugles d'un réel écrit en hiéroglyphes
Par de brillants économistes
Aux liasses tendant vers l'asymptote.
Esclaves de notre inconscience,
Nous prions chez nous contre le danger nu
Résidant en HLM, à deux pas de notre rue.
Et si jamais un bel inconnu nous aborde
Au coin de l'avenue, qu'on lui torde
La parole et lui foute un coup de pied au cul.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
Face à la terreur on erre
Papote et déblatère
Pendant que les grands missionnaires
Du haut de leurs croix Versace
Nous engrainent, pépère,
Nous font avaler des pilules Duce.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
On m'a dit que j'étais con,
Voulu m'apprendre comment
Me défendre contre les rencontres
Que les prêtres me disent suspectes.
Les lieux communs pourrissent ma tête
A priori fusant à l'allure d'un Jet ;
Ces conneries sont des mirages
Qu'on a bourré à coup d'images
Dans mon crâne un peu trop vide.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
Toute forme d'idéal est nocif,
Qu'il soit politique, religieux, humaniste
Même les amoureux sont soumis
Aveugles d'un réel écrit en hiéroglyphes
Par de brillants économistes
Aux liasses tendant vers l'asymptote.
Esclaves de notre inconscience,
Nous prions chez nous contre le danger nu
Résidant en HLM, à deux pas de notre rue.
Et si jamais un bel inconnu nous aborde
Au coin de l'avenue, qu'on lui torde
La parole et lui foute un coup de pied au cul.
Notre peur - je crois qu'elle existe -
Voudrait qu'on vive reclus
Ignorants comme des bêtes, jamais triste,
Bienheureux de tous être tus.
02.09.09
Belle inspiration pour ce lancer de bile !
RépondreSupprimerJe sens que la connerie environnante de certains t'a inspiré ;-)
Je trouve que c est une facon d exprimer votre stress urbain; intéressant.
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