vendredi 4 juillet 2008

Un con court

L'entretien, oh, je parlais.
J'avais en tête deux-trois idées,
Et puis j'ai tout oublié,
La prochaine fois je gribouillerai.

L'entretien, oh, c'était difficile.
*censure de mon esprit*
Mais je serai à Lille,
C'est déjà tombé dans l'oubli.

On était quand même des centaines
A attendre devant les amphis
Sautillants de monde. Pleines,
Les salles étaient d'idées remplies.

Puis il y a le grand mouvement de grêle,
La glace qui frappe les pavés.
Si j'avais été seul, ça m'aurait
Fait mal à la tête, ce givre à la pelle.

L'entretien, oh, les sujets étaient hardcore,
Ca traitait de la tour de Pisette,
Des cerfs-volants et du triste sort
De Marie-Antoinette.

(Au centre d'un hexagone
Se trouve, alone,
Un voisin bien perdu.
Oh, moi, je m'étais pourtant dit salut !)

Quand on se meut aux extrêmes,
On se met à connaître et à découvrir
Ce qui déchaîne les passions, ce qui en un rire
Reflète des milliards de douzaines de poèmes.

Un mot
Se balade
Quelque part
Dans mes pages.

Mais où est-il ?

Un mot,
Monotone, maudit, tragique, prostré devant
Son dictionnaire de marmots.
Les bras balançant.

Allez voir Vélimir,
Si ça vous amuse
De me traduire !
Mais je vous préviens, ça s'use,
Alors Shush !

L'entretien, oh, je l'ai foiré,
Mais j'espère pour une fois
Et que c'est bon de croiser les doigts
De rêver à des fins de mois endettées.

Entre, tiens,
Bois l'eau du sacrifice ;
Sans elle est vain
Le combat contre les Sisyphes.

Le con court,
Contre tout ;
Il a les pieds lourds
Mais la tête bien à tout.

//4 juillet 2008//

1 commentaire:

  1. en tout cas j'espère que ça s'est bien passé et que ça va coller pour la suite !

    bisouxx

    RépondreSupprimer