--- On croit crever ---
Un bon à rien à l'avenir précaire,
J'pointe en vain en bon p'tit militaire,
Me lève à 5h pour chercher un revenu
Mais on m'répète que j'bouge pas mon cul.
Membre isolé de leur plèbe ignorante,
Comment veux-tu que j'plaide mon innocence ?
J'appelle à l'aide mais on veut me taire,
Car j'erre dans les failles d'un système sectaire ;
J'tirerais bien les viscères de quelques parlementaires
Pour les servir en dessert aux partenaires
De leur monde libertaire.
Passe-moi donc la bouteille,
J'vais la vider dans la gorge de la France
Pour qu'elle goûte à l'ivresse populaire ; nuance,
C'est pas du Moët, juste notre colère.
Nos magistrats jouent des tours de magie
Du haut de leurs stratosphères blindées ;
Est-ce qu'on doit baiser avec leurs filles
Pour qu'ils nous entendent crier ?
J'obéis au doigt qu'ils se mettent dans l'oeil
En croyant que la France va débronzer ;
Range illico ton monoï
Tu vas finir par être arrêté.
J'connais des squats où on lit Kafka,
Les procès au cas par cas,
Impossible ! Du haut de leur château,
Ils attaquent en justice par troupeaux.
On croit crever en voyant notre misère,
On croit rêver devant leurs ministères.
---... Mille ans ...---
Je crache ma liberté,
La laisse en pâture aux trottoirs ;
Allez donc lécher mes parcelles de dignité
Avant qu'il ne se mette à pleuvoir
Et que l'eau emporte mes postillons
Et que l'eau saccage nos sillons
Ayant mis mille ans à être tracés
Par la dure labeur de nos pieds.
Le politique, c'est celui qui sème des graines
Dont personne ne sait si elles deviendront arbres ;
C'est celui qui déracine des plantes
Ayant mis mille ans à pousser.
Le politique, c'est ce truand qui nous amène
A devenir inhumain devant l'humanité,
Solitaire parmi l'unité,
Individuel dans la société.
L'occident rouille,
J'en suis convaincu ;
Chaque jour ils souillent
Nos consciences tombées à la rue ;
L'occident rouille,
Ne vois-tu pas
Ces policiers qui fouillent
Chaque coin de nos âmes perdues ?
Un bon à rien à l'avenir précaire,
J'pointe en vain en bon p'tit militaire,
Me lève à 5h pour chercher un revenu
Mais on m'répète que j'bouge pas mon cul.
Membre isolé de leur plèbe ignorante,
Comment veux-tu que j'plaide mon innocence ?
J'appelle à l'aide mais on veut me taire,
Car j'erre dans les failles d'un système sectaire ;
J'tirerais bien les viscères de quelques parlementaires
Pour les servir en dessert aux partenaires
De leur monde libertaire.
Passe-moi donc la bouteille,
J'vais la vider dans la gorge de la France
Pour qu'elle goûte à l'ivresse populaire ; nuance,
C'est pas du Moët, juste notre colère.
Nos magistrats jouent des tours de magie
Du haut de leurs stratosphères blindées ;
Est-ce qu'on doit baiser avec leurs filles
Pour qu'ils nous entendent crier ?
J'obéis au doigt qu'ils se mettent dans l'oeil
En croyant que la France va débronzer ;
Range illico ton monoï
Tu vas finir par être arrêté.
J'connais des squats où on lit Kafka,
Les procès au cas par cas,
Impossible ! Du haut de leur château,
Ils attaquent en justice par troupeaux.
On croit crever en voyant notre misère,
On croit rêver devant leurs ministères.
---... Mille ans ...---
Je crache ma liberté,
La laisse en pâture aux trottoirs ;
Allez donc lécher mes parcelles de dignité
Avant qu'il ne se mette à pleuvoir
Et que l'eau emporte mes postillons
Et que l'eau saccage nos sillons
Ayant mis mille ans à être tracés
Par la dure labeur de nos pieds.
Le politique, c'est celui qui sème des graines
Dont personne ne sait si elles deviendront arbres ;
C'est celui qui déracine des plantes
Ayant mis mille ans à pousser.
Le politique, c'est ce truand qui nous amène
A devenir inhumain devant l'humanité,
Solitaire parmi l'unité,
Individuel dans la société.
L'occident rouille,
J'en suis convaincu ;
Chaque jour ils souillent
Nos consciences tombées à la rue ;
L'occident rouille,
Ne vois-tu pas
Ces policiers qui fouillent
Chaque coin de nos âmes perdues ?
--- Dix-huit piges ---
J'ai que dix-huit piges
Ce mois-ci
Cent quatre-vingts euros
Pour payer mon studio
J'ai que dix-huit piges
Ce mois-ci
Cent quatre-vingts euros
Pour payer mon studio
--- Calmant ---
Mes veines auraient besoin d'un calmant
Je vois ma peau se disloquer
En un amas de lambeaux dégoûtants ;
Passe donc un peu de tes sentiments
Ca me soulagera comme sentir le café
Quand l'aurore n'est encore qu'espoir.
Mes veines auraient besoin d'un calmant
Je vois ma peau se disloquer
En un amas de lambeaux dégoûtants ;
Passe donc un peu de tes sentiments
Ca me soulagera comme sentir le café
Quand l'aurore n'est encore qu'espoir.
16.04 & 17.04.09
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