samedi 11 juillet 2009

Brèche temporelle

Je cherche un refuge,
Un endroit tranquille et calme
Où il n'y aurait pas d'aiguilles
Qui tournent dans les veines.
Un endroit si paisible
Qu'elles s'arrêteraient
Sur le point Minuit
Pour à jamais guérir nos vies.

Je cherche un refuge caché,
Un lieu sans mystères
Dans lequel le tourbillon des idées
Aurait stoppé sa danse éphémère ;
Un lieu accueillant,
Au milieu des herbes folles
A mille lieues des instantanés.

-
L'horloge ralentit,
Petit
à
petit.
Mes paupières se joignent,
Mon esprit s'enferme
Mes sens s'éveillent
Puis s'évanouissent.
-

L'horloge
Reprend
Sa cadence
Infernale.

La race humaine compte avec minutie
Chaque seconde de sa folie.
On se débat, on se débat,
On débat et puis ?
Rien n'arrive.
Nous avons dans les mains du sable
Qu'il faut à tout prix retenir
Le plus longtemps possible.

Au croisement des heures acides,
Des reflets se croisent
Et se superposent,
Visages placides
Plongeant dans la psychose
De leur avenir.
Quel temps est-il
Quand la nuit n'est qu'une pause ?

L'Horloge cesse,
Les droites s'enchevêtrent,
Perdues dans mes cervicales.
Ma rétine balaie les ébats routiniers,
L'air apaisé.
Les faisceaux des nouveaux Soleils
Frappent mon torse éclaté;
Que personne n'abrège mon plaisir éternel
Je m'enfonce dans la brèche temporelle.


Je cherche mon refuge ;
Seul, au pied de l'hystérie,
Je divague. Heureux
De chercher.

11-17.07.09

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