lundi 28 février 2011

Lettre à mon ennemi

Ouvre ton cul aux mondanités
Quelque soit l'événement, vas-y,
Il te faut t'amuser, il te faut te changer les idées
C'est ce qu'il te faut ça te distrait,
L'envers du décor beaucoup trop te déplaît ;
Alors tu ne choisis pas, tu fonces
Partout où l'on annonce
De la musique, des filles et de la défonce
Sur quel registre es-tu calé ?
Nul ne saurait l'identifier, tu es à côté
D'une quelconque ligne directrice,
D'un style de vie à adopter
Alors chaque nuit tu te mets des races
Et pendant des heures jacasses, dragues des pétasses
Fumes de l'herbe en masse
Pour que quelqu'un le lendemain te ramasse en face de ton palier
A trop pallier tes déséquilibres tu vas même nier
Que tout ça ne t'est pas approprié
Et pourtant tu te crois sérieux
Entouré de tous tes potes crasseux,
Tu veux pas être vieux et veux déjà faire ton testament
Sans même savoir à qui tu vas le dédier.
T'es pas heureux, mais tu te dis que ça va changer,
T'inquiète bébé, demain j'me lèverai j'te ferai des oeufs brouillés;
Mais ça n'arrive jamais, et chaque matin c'est hardcore,
Les yeux vitreux et fatigués, les oiseaux ont fini de chanter,
Il te faut cinq cafés rien que pour allumer ton feu.
Tu te demandes aujourd'hui ce que tu fais,
Mais carpe diem, tu vas quand même pas déjà décider.

T'es de la Génération blackout,
6 heures du mat' à quatre pattes
La rosée s'transforme en crachin
Et putain qu'hier c'est loin.

T'écris sur des carreaux mais combien t'en as cassé ?
Ecoute cette chanson tu deviendras moins con
C'est le son qui te fout des tonnes de concussions
C'est le fond qui t'apporte la vraie révolution.

//fevrier 2011//

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