No Title
Parmi les hôtes d'humanité,
Pas remis de hautes énormités
Qui ont fait mon exil ;
J'ai tapé la touche de trop,
Lâché une louche d'eau
Brûlante, en plein dans le mille.
Ce sont en circonstances
Que les scissions se font
La malle ; leur existence
Justifiée par l'époque, où fond
Fatalement le meuble iceberg
Qu'est l'amitié. D'une attaque
Frontale, je fonce et lègue
Mon héritage aux bègues qui squattent
Le palier de mon bonheur.
"Pou-pourrais-je connaître
La fo-formule magique, maître?"
Faut remuer leurs idées ; ma sueur
Suinte, mes propos leur paraissent
Bien acides, acerbes, comme salive :
Ca lave le cerveau, lessive
Les préjugés. "Stoppe juste ta paresse."
Stoppe juste ta paresse,
Petit joueur ; cesse !
Y'a pas de formule magique.
Même si souvent, c'est un système à tics.
Même si souvent, c'est systématique,
On peut toujours en tirer un rire authentique.
Ô, fredonneurs du ciment,
Continuez vos douces balades !
Qu'on martèle les faux-semblants,
Qu'on me pique si je divague !
...Dix vagues voguent,
Vagabondes,
Vaguement gavées de bogues ;
Des vagues piquantes, qui inondent
Les jeunes peaux
Et les creusent...
Ô, frelons tueurs des océans,
Sachez bourdonner ailleurs.
Intéressez-vous aux nids de l'Orient,
Sucez un sang plus pur, meilleur.
J'ai tapé la touche de trop,
J'envie cette bouche, c'est si beau,
Une langue de paille qui fourche !
J'attends qu'on me botte en touche.
//15 mai 2008//
Parmi les hôtes d'humanité,
Pas remis de hautes énormités
Qui ont fait mon exil ;
J'ai tapé la touche de trop,
Lâché une louche d'eau
Brûlante, en plein dans le mille.
Ce sont en circonstances
Que les scissions se font
La malle ; leur existence
Justifiée par l'époque, où fond
Fatalement le meuble iceberg
Qu'est l'amitié. D'une attaque
Frontale, je fonce et lègue
Mon héritage aux bègues qui squattent
Le palier de mon bonheur.
"Pou-pourrais-je connaître
La fo-formule magique, maître?"
Faut remuer leurs idées ; ma sueur
Suinte, mes propos leur paraissent
Bien acides, acerbes, comme salive :
Ca lave le cerveau, lessive
Les préjugés. "Stoppe juste ta paresse."
Stoppe juste ta paresse,
Petit joueur ; cesse !
Y'a pas de formule magique.
Même si souvent, c'est un système à tics.
Même si souvent, c'est systématique,
On peut toujours en tirer un rire authentique.
Ô, fredonneurs du ciment,
Continuez vos douces balades !
Qu'on martèle les faux-semblants,
Qu'on me pique si je divague !
...Dix vagues voguent,
Vagabondes,
Vaguement gavées de bogues ;
Des vagues piquantes, qui inondent
Les jeunes peaux
Et les creusent...
Ô, frelons tueurs des océans,
Sachez bourdonner ailleurs.
Intéressez-vous aux nids de l'Orient,
Sucez un sang plus pur, meilleur.
J'ai tapé la touche de trop,
J'envie cette bouche, c'est si beau,
Une langue de paille qui fourche !
J'attends qu'on me botte en touche.
//15 mai 2008//
J'aime... beaucoup ! C'est frai, léger, printanier ; et quelle belle fin !
RépondreSupprimerAlain Bashung moins... à force de me réveiller avec Résident de la République sur RadioChalette, je finis par ne plus vraiment apprécier sa voix.
Keep writting !
Pauline