Ca y'est,
Je suis devenu triste.
Sans neige. L'éclat infime, délicat. Des prouesses sordides ; calculs infernaux.
Langue de chat. Extrémités rampantes dans les parfums délaissés.
Chignon.
Ne veut rien dire.
Ca y'est,
Je suis devenu triste.
vendredi 27 mars 2009
jeudi 26 mars 2009
...
J'mordille la brindille
La putain de brindille
Des seaux évasés
Dont coulent en ficelles
Des cataclysmes emmaillotés ;
Bla ! Bla ! Bla !
J'appelle à jalonner les joues
Des jalouses joviales
Les si nombreux férus
D'embrassades
Ah ! Je me reprends.
N'ai-je plus autant de vision
Que par le passé ?
Suis-je limité ?
Où suis-je, d'ailleurs ?
Enfermé dans les catacombes
Dans les rues sombres
Dans le plagiat
Et ta mère en short.
Ce que j'ai testé
A foiré
Lamentablement
Va te faire foutre
J'irai pas
Plus loin.
La putain de brindille
Des seaux évasés
Dont coulent en ficelles
Des cataclysmes emmaillotés ;
Bla ! Bla ! Bla !
J'appelle à jalonner les joues
Des jalouses joviales
Les si nombreux férus
D'embrassades
Ah ! Je me reprends.
N'ai-je plus autant de vision
Que par le passé ?
Suis-je limité ?
Où suis-je, d'ailleurs ?
Enfermé dans les catacombes
Dans les rues sombres
Dans le plagiat
Et ta mère en short.
Ce que j'ai testé
A foiré
Lamentablement
Va te faire foutre
J'irai pas
Plus loin.
dimanche 15 mars 2009
Constrictions cognitives
Est-ce qu'on se pique
Juste pour le plaisir ?
Comme des bolchéviks
Qui se vêtiraient de blanc ?
Moi je réplique
A ceux qui ne trouvent que haine
Que si l'on abdique
On ne cherche plus que l'oublié.
Il reste des auteurs maléfiques
Entassant des promesses
Qu'on aimerait bénéfiques
Et qu'on admettrait à l'aveugle,
En tâtonnant dans la pénombre,
En refusant l'esquisse d'un mensonge,
Alors que la vérité est déjà enfouie
Sous les esquives des politiques.
Seul,
Sur mon Divan,
Mon bras nu s'isole du corps,
Veut ciseler des pierres entières
Mais les yeux muselés cèdent, sans effort,
A l'impuissance programmée.
Tour Eiffel immense,
Contre-pouvoir trop petit,
Et des ondes qui irradient
Chacune de nos semences.
Les nerfs à vif, fils d'une France
Aux allures progressives, tolérantes ;
C'est ma putain à moi, celle qui travestit
Ses idéaux pour être plus extravertie,
Plus exportable, exquise à la langue
De colosses d'or qui dorent sous un soleil
De vanités ; on pourrait dénicher, exsangue,
De la crasse sous leurs pieds.
Alors que la vérité...
Juste pour le plaisir ?
Comme des bolchéviks
Qui se vêtiraient de blanc ?
Moi je réplique
A ceux qui ne trouvent que haine
Que si l'on abdique
On ne cherche plus que l'oublié.
Il reste des auteurs maléfiques
Entassant des promesses
Qu'on aimerait bénéfiques
Et qu'on admettrait à l'aveugle,
En tâtonnant dans la pénombre,
En refusant l'esquisse d'un mensonge,
Alors que la vérité est déjà enfouie
Sous les esquives des politiques.
Seul,
Sur mon Divan,
Mon bras nu s'isole du corps,
Veut ciseler des pierres entières
Mais les yeux muselés cèdent, sans effort,
A l'impuissance programmée.
Tour Eiffel immense,
Contre-pouvoir trop petit,
Et des ondes qui irradient
Chacune de nos semences.
Les nerfs à vif, fils d'une France
Aux allures progressives, tolérantes ;
C'est ma putain à moi, celle qui travestit
Ses idéaux pour être plus extravertie,
Plus exportable, exquise à la langue
De colosses d'or qui dorent sous un soleil
De vanités ; on pourrait dénicher, exsangue,
De la crasse sous leurs pieds.
Alors que la vérité...
17 janvier
mardi 10 mars 2009
Texte à 2 centimes
Pour entreprendre, faut des couilles ;
Pour réussir, elles doivent être
En or
J'ai flippé quand a craché
Par la fenêtre du plaisir
Ma carte de crédit ;
J'ai vu des chiffres
Tomber, dégringoler,
S'écraser et s'aplatir
Sur mon chéquier.
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
Dès qu'ils sont dans mes mains,
Les billets partent si loin
Que je n'ai pas le temps de les sentir.
Ah ! La sensation si douce
Du papier rigide sous mes doigts,
Et ce souffle d'espoir qui caresse mes envies...
Argent, je t'ai...
Mais là, liquide,
Je ne t'ai plus,
Mon amour ignoble.
Et je flippe car au menu,
C'est ma carte de crédit
Qui est écoulée.
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
De telles sommes à dépenser
Rien que pour moi,
J'en ai même peur pour mon banquier.
Rupture de stocks...
Option ? Achète autre chose,
Vieux schnock'
Le travail c'est la santé,
Et au travail, il faut de la...
Franchise.
Dis-moi, portefeuille,
Quand t'ai-je élagué pour la dernière fois ?
Je ne m'en souviens même pas !
J'irais vendre mes yeux
Pour ne plus voir la pauvreté
J'ai peur que ça m'tombe dessus
J'ai peur que ça m'tombe dessus.
Vous m'faites flipper !
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
Pitié, papa, dis-moi qu'on vivra toujours beaux et forts
Qu'on me classera dans la gauche caviar,
Que même si je n'fais que passer dans le décor,
Je pourrai y traîner très tard le soir.
Pour réussir, elles doivent être
En or
J'ai flippé quand a craché
Par la fenêtre du plaisir
Ma carte de crédit ;
J'ai vu des chiffres
Tomber, dégringoler,
S'écraser et s'aplatir
Sur mon chéquier.
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
Dès qu'ils sont dans mes mains,
Les billets partent si loin
Que je n'ai pas le temps de les sentir.
Ah ! La sensation si douce
Du papier rigide sous mes doigts,
Et ce souffle d'espoir qui caresse mes envies...
Argent, je t'ai...
Mais là, liquide,
Je ne t'ai plus,
Mon amour ignoble.
Et je flippe car au menu,
C'est ma carte de crédit
Qui est écoulée.
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
De telles sommes à dépenser
Rien que pour moi,
J'en ai même peur pour mon banquier.
Rupture de stocks...
Option ? Achète autre chose,
Vieux schnock'
Le travail c'est la santé,
Et au travail, il faut de la...
Franchise.
Dis-moi, portefeuille,
Quand t'ai-je élagué pour la dernière fois ?
Je ne m'en souviens même pas !
J'irais vendre mes yeux
Pour ne plus voir la pauvreté
J'ai peur que ça m'tombe dessus
J'ai peur que ça m'tombe dessus.
Vous m'faites flipper !
Papa, dis-moi que j'vaux de l'or
Mais que j'coûte pas cher !
Pitié, papa, dis-moi qu'on vivra toujours beaux et forts
Qu'on me classera dans la gauche caviar,
Que même si je n'fais que passer dans le décor,
Je pourrai y traîner très tard le soir.
jeudi 5 mars 2009
No Title Again
Ta nuque me hante ;
Chut ! On n'entend rien.
Qu'elle me manque,
Ta chute de reins...
J'ai cru à une planque
Pour échapper à ce délire ;
Maintenant je me flanque
Dans les jaunes rires.
Viens à moi
Et reste là-bas
A cracher dans les suites
De l'aventure.
Je résiste à quoi ?
Qui peut le savoir ?
Je reste à dormir
Car dans les étoiles je m'évade
Du parfum ridé
De nos jours passés ;
Je ne peux plus être pris
En fragrance-délit.
Chut ! On n'entend rien.
Qu'elle me manque,
Ta chute de reins...
J'ai cru à une planque
Pour échapper à ce délire ;
Maintenant je me flanque
Dans les jaunes rires.
Viens à moi
Et reste là-bas
A cracher dans les suites
De l'aventure.
Je résiste à quoi ?
Qui peut le savoir ?
Je reste à dormir
Car dans les étoiles je m'évade
Du parfum ridé
De nos jours passés ;
Je ne peux plus être pris
En fragrance-délit.
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