Oups, fausse manip',
J'allais à la manif critique,
Et un double-clic
M'a fait changer de but.
Encore une semaine interné,
J'en aurai fini.
Derrière des années liées
Par le nez, les soucis.
Si ce n'était que de la peur,
Je la surmonterais ;
Mais il n'y a là que rancoeur,
Appréhension, envie... Il paraît...
Il paraît que les songes ont une image,
Qu'en sondant des pages et des pages
On peut tisser sa toile,
Quelque part, dans la vie.
L'espoir est revenu,
Ne nous affolons pas
Avant que ce soir aie fondu
Sous la chaleur de tes pas.
Si mes pensées étaient une lettre,
Je n'aurais besoin de papier
Pour au monde l'envoyer,
Il suffirait de me timbrer la tête.
Aujourd'hui ça m'a repris,
J'ai pris mon poignet,
L'ai repris, l'ai serré
Dans tout ce que j'avais appris.
Car acérées furent toutes ces années
Et paroles ; folles, tâchetées
D'immondices qu'on jette aux pavés.
Laissons macérer l'ombre sous les palmiers.
Rien ne sert d'attendre, il faut
Cuire à point et saigner sous l'eau.
Apprécier le sourire de la lagune,
Se faire avaler par ses avancées brunes.
Aujourd'hui j'ai peur,
Mais depuis le temps,
Je ne le dis plus à personne, tant
Que ne sera pas sortie la rancoeur.
Et nous avons sous les silhouettes
Musicales de précieuses minutes
A dépenser ! Qu'on aille siffler la lutte
Aux notes d'espoir qu'on grignote sous la couette !
Nous valons la peine d'être goûtés
Et si un parfum manque, il faut l'ajouter
A son répertoire de recherche ;
Les amis d'un soir peuvent être de mèche.
Enjoy.
Enjoy your life until it ends,
'Cause no one will live yours
At your place.
Enjoy.
Just stay moving,
You'll catch a bird in
A word you don't even know.
//4 mai 2008//
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire